Praticiens en libéral : ce qu’on ne vous dit jamais sur les conflits en cabinet partagé

Exercer en cabinet partagé est souvent une belle opportunité : mutualisation des coûts, synergies humaines, ambiance bienveillante… Oui, sur le papier.

Mais sur le terrain, la réalité peut parfois être moins rose.

Chez certains praticiens installés, on observe des situations qui dégénèrent non pas à cause de la pratique elle-même, mais du cadre humain ou juridique mal posé dès le départ. Voici quelques signaux faibles… qui peuvent devenir de véritables tempêtes.

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🔹 1. Le flou administratif : un poison lent

Un praticien qui s’installe sans être officiellement immatriculé (SIRET, URSSAF, diplôme, responsabilité civile pro à jour…) n’a pas légalement le droit de signer un bail professionnel. Si cela vous semble accessoire, dites-vous qu’en cas de litige, c’est tout le contrat qui pourrait être frappé de nullité. Et les conséquences sont souvent bien pires que prévu.

🔹 2. Le « syndrome du sauveur trahi »

Certains arrivent avec un discours séduisant, une fragilité affichée, un besoin urgent de “redémarrer”. On les accueille avec humanité… mais si l’intégration ne se passe pas comme espéré, la situation peut vite basculer en accusations, reproches, voire actions en justice. Gardez une trace écrite de tout.

🔹 3. Les témoignages… téléguidés

Quand des amis ou membres de la famille deviennent soudain « témoins » de scènes qu’ils n’ont jamais vues, cela en dit souvent long. Surtout quand tous utilisent les mêmes tournures, les mêmes qualificatifs. Un bon juge voit clair dans ces stratégies, mais cela n’épargne ni votre énergie, ni votre réputation.

🔹 4. Le levier victimaire : un outil redoutable

Être une femme/homme seul(e), en difficulté, en reconversion, avec un handicap ou un statut précaire : ce sont des réalités qu’il faut accueillir avec humanité… mais attention. Certains en font un levier d’inversion accusatoire. En vous présentant comme “dominant”, “menaçant” ou “toxique”, ils cherchent à retourner la situation à leur avantage, même sans preuve.

🔹 5. Le meilleur outil : un cadre clair et ferme dès le début

✔️ Bail professionnel clair
✔️ Justificatifs à jour avant signature
✔️ Communication documentée (emails, états des lieux, règles internes)
✔️ Charte de fonctionnement
✔️ Anticipation des conflits : médiation, contrat-cadre, supervision si besoin

✅ Ce que nous avons appris, et mis en place

Chez INKEYO, nous avons tiré des leçons concrètes de nos expériences passées. Nous avons donc instauré un processus d’intégration strict, mais humain et à l’écoute des praticiens.

🎯 Nos engagements :

Nous ne sélectionnons que des professions réglementées, pour garantir sérieux, sécurité et complémentarité.
Avant toute installation, nous organisons deux rendez-vous obligatoires :
- une visite des lieux,
- un entretien administratif et juridique, pour que tout soit clair et transparent.
Nous analysons en amont si la pratique du professionnel correspond aux besoins locaux et s’intègre harmonieusement à la dynamique du centre.
Nous mettons en place une véritable période d’intégration, avec un accompagnement humain et disponible.

👂 Parce qu’un lieu de soin est avant tout un lieu de vie, nous croyons fermement qu’un cadre sain commence par des règles claires et des valeurs partagées. C’est notre promesse, et notre engagement envers chaque praticien qui nous rejoint.

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✨ Conseil final : la bienveillance ne dispense pas de prudence.

Vous êtes un professionnel du soin, pas un arbitre de conflits ni une cible émotionnelle.
Protégez votre lieu, votre image et votre sérénité. Car chaque litige évité est un soin préservé.